Bonjour. J'aborde aujourd'hui ma dernière journée

13 août 2007

Bonjour. J'aborde aujourd'hui ma dernière journée

Bonjour. J'aborde aujourd'hui ma dernière journée de vacances avec mes petits-fils. Découvrir les Plaines d'Abraham. J'ai d'abord rencontré une personne au centre d'informations et d'accueil du parc, qui m'a gentiment donné des renseignements judicieux. Durant ce temps, Jérémie a tout de suite reconnu une gondole du parc Mont sainte Anne endroit où nous avons séjourné plusieurs années dans un «Chalet au bas de la montagne».
Nous sommes partis à la découverte des Plaines d'Abraham. La visite a commencé par la tour Martello I.
Achevée en 1812 pour empêcher l'envahisseur d'approcher des fortifications de la ville. Elle constitue des vestiges unique d'ouvrage avancés de défense, témoin du génie militaire britannique.
(Il y a deux autres tours à Québec)
Les renseignements que je vous donne, parviennent décrits explicatifs à l'intérieur de la tour. Elle est située sur le surplomb qui domine le fleuve Saint Laurent.
On a une superbe vue sur Lévis et sur le fleuve saint Laurent
Le tambour: Les charges de poudre pour les fusils et les pièces d'artillerie étaient préparée dans une petite pièce fermée par des portes en bois recouvertes de laiton. Les trois ingrédients qui entraient dans la composition de la poudre (nitrate de potassium, soufre et charbon) y étaient mélangés sur place. À la fin de la visite, une animatrice montre aux enfants comment se faisait ces charges de poudre et les invite à s'en faire une ou deux pour garder en souvenir.
Elle est une mini forteresse décapotable. Les pièces d'artillerie installées sur le toit représentaient la véritable puissance défensive de cette forteresse des ennemis naturels. En amérique du Nord, c'était le gel et le dégel, les infiltrations d'eau qui pouvaient miner la structure de pierre des tours.
Le toit amovible. Pour résoudre ce problème, des toits furent installés sur toutes les tours Martello d'Amérique du Nord après 1823. Ces toits pouvaient être enlevés rapidement en cas d'attaque.Celui-ci fut installé en 1992, non conforme au principe d'origine; Il n'est pas amovible.
Se distinguer ou perdre son individualité. La tenue vestimentaire est indissociable de la condition du soldat et crée un esprit de corps au sein de l'armée. Un habit «uniforme» distingue le soldat de la population civile et lui fait perdre son individualité. Ce n'est qu'après 1650 que des souverains européens règlementèrent la coupe, la couleur, la qualité de l'étoffe et les détails distinctifs pour le simple soldat. Pour les officiers, plus leur rôle est important, plus l'uniforme est de qualité supérieure.
La cravate est noire ou blanche. Confectionnée en lin, en coton, en étamine ou taffetas.
La culotte se porte sans ceinture ni bretelles et s'arrête sous les genoux.
Les guêtres recouvrent les bas et protègent les jambes des intempéries et des obstacles. Elles sont confectionnées en grosse toile.
Les bas sont de laine grossière, blanche, grise et parfois bleue.
Les souliers de cuir noir sont attachés par des boucles de métal.
Une routine éreintante pour les soldats. Voici l'horaire de leur journée.
Lever à cinq heures du matin, travail jusqu'à midi coupé par une pause de trente minutes. Pause de deux heures pour le diner. Retour sur le chantier à 14 heures. Fin de la journée de travail règlementaire à 19 heures. Ouf! quelle journée.
La garnison britannique joua un rôle essentiel dans la construction des systèmes de défense de Québec. Sur les chantiers militaires, les soldats formaient plus de 80% de la main-d'oeuvre spécialisée et la presque totalité des journaliers. Le recours à cette main-d'oeuvre permettait de combattre l'oisiveté des troupes, tout en réduisant les coûts de construction.

Voici deux photos prises par les ouvertures du mur au troisième étage de la tour. jJe termine ici pour aujourd'hui. La suite demain. Merci de m'avoir lu et à bientôt.